Premier défi pouvoir

Tout commence sur un défi : 

  • Arriverait-il à garder le pouvoir ? 
  • Serais-je prête à subir son pouvoir sans mot dire ? 

Chacun de nous réunit ses armes : 

  • Pour lui, masque, menottes douces et martinet 
  • Pour moi, quelques lingeries et un petit bijou qui assurément le rendra fou 

Le moment venu, chacun de nous se prépare de son côté. Je suis à la fois excitée et craintive. Il doit venir me retrouver et ne s’attend probablement pas à ce que je l’accueille ainsi : en porte-jarretelles et bas, mon cul avec une surprise en son sein tourné vers l’entrée ! 

Quand il entre, il est stoppé dans son élan. Je ne peux que le deviner, tournée comme je le suis ! Il observe tout, scrute tout… Je l’imagine en train de faire son plan en tête, quand, enfin il s’approche. Il flatte mes chairs et le voit lui, cet éclat doré. 

Il réfléchit. Il en meurt d’envie, je sais. Mais jouer avec appellerait d’autres désirs, d’autres besoins de me toucher, de me goûter… Et ce n’est pas cela qu’il veut ! 

Il se doit garder le contrôle de lui pour que je lui laisse pouvoir illimité sur moi. Donc, il me relève. 

Je brûle intérieurement…. 

Je fais tout pour qu’il succombe. Et sans mot, je me colle à lui, lui soufflant dans le cou en gémissant, lui mordillant l’oreille et frottant avec envie mon corps au sien. 

Je n’attends qu’une chose : qu’il perde le contrôle et me prenne là, contre le mur, sans attendre. Alors que je commence à ouvrir sa chemise pour y glisser mes mains et lui faire sentir mes ongles, il saisit mes poignets et me passe les menottes. J’en suis toute énervée. Visiblement, je ne vais pas assez loin encore pour qu’il oublie tout et surtout ce pari qui m’apparait maintenant comme une belle stupidité.

– Apparemment tu es prête à laisser tomber, me susurre-t-il à l’oreille avec moquerie. Je comprends ceci dit, je ne pourrais pas non plus me résister, fait-il doucement en me pinçant les seins. 

Je gémis et il continue de plus belle, me prenant les seins à pleine main. Il m’embrasse dans le cou juste sous l’oreille en me faisant sentir son désir pointant. 

Je suis adossée à son torse. Vais-je le laisser gagner sans lutter ? Il vient de me railler ouvertement et le pire c’est qu’il a raison. J’étais bien prête à abandonner notre défi pour me retrouver simplement dans ses bras et que nous succombions à nos envies sans attendre. Il me fait craquer, il faut dire ! D’une part, nous nous connaissons tellement bien que nous savons exactement quoi faire pour nous satisfaire mutuellement et d’autre part, nous sommes toujours à la recherche de nouvelles sensations à deux et prêts à repousser nos limites. 

Malgré l’envie de me laisser aller à ses mains qui me pelotent avidement ainsi qu’à ses baisers, je me retourne vers lui et plante mes yeux dans les siens. Subjuguée par le feu que j’y vois que j’en oublie ce que je voulais faire. 

Nous restons ainsi à attiser nos flammes rien que par ce duel visuel. J’ai l’impression de me consumer de l’intérieur tant c’est intense. Alors que je bouge imperceptiblement pour le toucher de mes mains, un léger sourire narquois passe sur son visage l’espace d’une seconde. 

Il n’en faut pas plus pour me sortir du charme dans lequel je suis plongée et me décider à revenir à notre défi. 

– Que fait-on maintenant Maître suprême ? lui demande-je tendant mes poignets liés vers lui et me mettant à genoux à ses pieds. 

Alors qu’il me regarde de sa hauteur, interloqué, je me mets à quatre pattes et m’amuse à me frotter à ses jambes. 

– Que vais-je faire de toi ? finit-il par dire dans un soupir. 

Je lève la tête et le regarde avec des yeux qui reflètent, je l’espère, tout le désir que j’éprouve pour lui. Si je m’écoutais, je serais déjà entrain de le sucer à cet instant. Mes mains sur ses fesses, sa queue dans ma bouche, ma langue qui joue autours de son gland, mes lèvres qui le serrent délicatement en imprimant des va et vient tantôt légers, tantôt vigoureux. J’aime aspirer sa bite, la pomper jusqu’à plus soif, lécher ses couilles et les gober, l’amener à la jouissance avec ma bouche. C’est moi qui contrôle, qui le contrôle et il en est fou, encore plus quand je rajoute des doigts, en lui, qui s’insinuent, s’insinuent, doucement, sûrement, avec délice. Et il se tend encore plus dans ma bouche. Et je le baise avec…. Ah…. non ! 

Je deviens folle ! 

Je suis à ses pieds et son regard, d’en haut, me brûle. Sa queue est encore enfermée dans son pantalon. Il se penche, me prend le menton et annonce : 

– Je sais ce que tu veux. 

Imperceptiblement, mes yeux se posent sur sa braguette tendue. 

– Tu vois, je sais, insiste-t-il. Tu vas l’avoir. Tu en meurs d’envie et moi aussi j’avoue. Donc, es-tu prête à m’obéir ma petite salope ? A me laisser tout pouvoir sur toi, à te faire chienne pour moi ? 

Bordel, mais il me fait quoi là ? Je, je, tout mon corps s’est enflammé à ses mots et je suis incapable de bouger. 

– Tu aimes ça ma salope ! Attends, je dois rajouter quelque chose, fait-il. Tes yeux me perturbent trop. Quand tu me regardes comme ça, je pourrais faire tout ce que tu veux et je dois garder le pouvoir ! 

A ces mots, il sort d’une de ses poches, un bandeau qu’il positionne délicatement me caressant le visage au passage. Je me sens totalement désorientée d’être ainsi aveuglée, vulnérable aussi. Pour un peu, je serai prête à retirer ce qui me cache la vue et me met tellement mal à l’aise tout d’un coup. Je respire doucement pour me calmer. Mon compagnon tout contre moi me demande de lui donner mes mains et je les tends vers sa voix. 

– Viens, fait-il doucement, on va aller vers le canapé. Lève toi. 

Je me redresse tranquillement, tentant de calmer mon cœur qui bat la chamade. Dès que je suis debout, il m’attire à lui et me sert contre lui, caressant mon dos comme pour me rassurer. 

– Ça va ? chuchote-t-il. J’ai encore plus envie de t’embrasser maintenant. 

Je me colle encore plus à lui, tournant mon visage vers son souffle. Il fait passer mes mains lacées au-dessus de sa tête et prend mes lèvres pour un baiser tout en douceur et qui s’intensifie au fur et à mesure. J’aurai aimer voir ses yeux briller mais là, je ne peux que les imaginer. J’entends ses ronronnements, je perçois les palpitations de son corps, son cœur qui commence à battre plus fort, plus vite, ses mains qui me pressent contre lui. 

Je soupire. 

– Oui ? Tu veux dire quelque chose ? 

– Encore, lui dis-je dans un murmure en effleurant sa bouche. Encore… 

– Tu n’as plus peur ? dit-il dans un souffle 

– Tu me fais tourner la tête. Continue…. 

– Tu en es certaine ? 

– Oui…. Je suis à toi. Je suis à tes ordres. Fais de moi ce que tu veux ! 

Mes mots, prononcés lentement et séparés se terminent en un marmonnement rauque sous l’effet de ses ongles qui ont débuté leurs parcours le long de ma colonne pour terminer au creux de mes reins. 

– Alors, je vais te faire découvrir quel plaisir on peut avoir sans la vue, souffle-t-il à mon oreille.  A tout moment, tu peux m’arrêter. 

– D’accord. 

– Je veux que tu te lâches, que tu profites, que tu 

Il ne peux terminer sa phrase, j’ai happé sa bouche et nos langues dansent ensemble. Ce baiser me remet la fièvre au corps et c’est sa peau que je veux sentir sur moi au lieu de cette chemise que je ne sais comment déboutonner avec les menottes qui me lient les poignets. Il s’écarte de moi. 

– Stop ! Ça suffit maintenant ! C’est moi qui décide de la suite ! Viens, on sera mieux dans la chambre. 

Il me guide doucement et me fait grimper sur le lit à quatre pattes. Je sens ses mains sur mon dos, sur mon cul. Il s’amuse enfin avec le jouet que je porte et ça me fait un effet énorme. Il s’arrête et me met une fessée puis une autre et encore d’autres. 

– Oh oui, oui, oui. Continue. 

– Ah, tu aimes ça ma petite salope ! Attends je vais te faire découvrir autre chose ! 

Alors, je l’entends qui cherche quelque chose. Et je finis par sentir qu’un truc me frôle doucement le dos puis le cul. Ça a comme plusieurs doigts tous mous. Et soudain, mes chairs se retrouvent frappées, fouettées légèrement puis la pression des coups sur mon derrière rebondi augmente progressivement me faisant monter en cris mais aussi en plaisir. Je ne sais dire pourquoi ou comment, je suis comme en transe, bercée par cette soufflante qui s’abat sur mon cul. Il me rend folle décidément ! 

– Oh tu as l’air d’aimer ça ! 

– Oui, oui, OUI ! bégaie-je entre deux râles de plaisir. 

– Tant mieux ma salope ! Je vais continuer alors ! 

Il recommence de plus belle ses salves sur mes fesses et ça me fait mouiller énormément. De temps en temps, ses doigts jouent avec mon plug et s’insinuent entre mes lèvres. 

– Tu es toute humide. Il est peut-être temps de changer de jeu ! 

A ces mots, il se stoppe et j’entends le martinet qui rejoint le sol. Ses mains sont sur moi agrippées à mes hanches. Je sens sa queue contre mon sexe. Et d’un coup, il rentre. 

– Oui ! 

 Il me prend violemment, claquant ses cuisses sur moi à chacun de ses coups de rein. Mes cheveux entre ses doigts et je me cambre. Il tape le plus loin possible à chaque assaut. Oh, c’est tellement bon ! 

Il accélère son rythme. Le plaisir monte, monte, monte inlassablement. Aux grognements et aux râles de mon amateur de levrette et de claquettes, je sais qu’il est proche d’exploser. Il redouble d’ardeur lâchant maintenant des cris et des mots décousus. 

– Oh putain ! Salope ! Bonne ! Pétasse ! Te baiser ! Ta chatte ! 

Quand ce qu’il dit n’est plus qu’un marmonnement, un dernier coup de rein et me voilà qui tombe littéralement sur le lit, emportée tout comme lui par un orgasme ravageur. Nous sommes secoués par des spasmes. Il est allongé sur moi, en moi. Et après tant d’efforts, bientôt nous ne sommes que deux corps qui dormons paisiblement. 

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