Pour un pique-nique

Aujourd’hui, j’ai un déplacement professionnel pour vérifier du matériel et des indications sur un plan d’aménagement. L’endroit étant éloigné des transports en commun, un collègue propose de m’y emmener avec sa voiture. Ça tombe bien, j’ai des vues sur lui depuis un bon bout de temps… 

Quelques affaires à prendre et je le rejoins. Il est déjà au volant à allumer sa cigarette. Je m’installe, pose mon sac à mes pieds et remonte ma robe jusqu’aux cuisses. Il fait chaud. 

  • Allez, roule ! 
  • On va jusqu’à la barrière. Et après ? demande-t-il. 
  • Après ? Tu verras…., dis-je. 

Je souris. 

La voiture se met en branle. Nous discutons tranquillement. Le trajet se passe sans encombre. De temps en temps, j’effleure mon comparse au bras ou lui ébouriffe les cheveux. Parfois, sa main sur le boitier de vitesses de la décapotable   se heurte à mon genou. J’espère le troubler un peu mais il ne montre aucun signe en ce sens. Qu’à cela ne tienne, j’ai du temps ! 

Nous arrivons enfin à l’endroit indiqué. La voiture arrêtée, je sors et me dirige sans mot vers la bâtisse la plus proche. Je lève la lourde barrière et reviens après quelques minutes. 

  • C’est bon. Nous pouvons y aller en voiture.  Continue tout droit après la barrière. 

Le passage libéré, nous avançons lentement sur une voie entretenue, qui devait autrefois être une route. Les arbres de chaque côté nous procurent ombre et fraîcheur bienvenues. Le chant des oiseaux est bien présent malgré le ronronnement régulier du moteur. 

  • Prochaine intersection, tu tournes à droite, nous y serons presque. 
  • Parfait. C’est top ici comme endroit pour pique-niquer, tu ne trouves pas ?, dit-il d’un air ingénu. 
  • Tu trouves ? 

Je prends un air faussement surpris par sa remarque. 

  • Il fait frais, c’est beau et il n’y a pas l’air d’avoir beaucoup de passage, ajoute-t-il. 

Parfait. Il mord à l’hameçon. Je continue mon petit jeu volontairement naïf. 

  • Ah oui, tu as raison. Tu comptes y amener quelqu’un bientôt alors ? 
  • Pourquoi bientôt ? On y est, on devrait en profiter. 
  • Quoi ? 
  • Ben oui quoi, tu penses que je n’ai pas repéré ton petit manège ?, me lance-t-il pour me provoquer. 

Zut, mon plan était peut-être trop visible. Tant pis, je me décide à jouer jusqu’au bout. 

  • Comment ça ? 
  • Non rien. Il y a tout ce qu’il faut derrière pour manger. 

Je suis interdite et n’ose le regarder. Je crois que je me suis faite prendre à mon propre jeu. Je ne m’y attendais pas. Je remarque que la voiture est à l’arrêt. Il me relève la tête, s’approche de moi et s’empare de mes lèvres d’un baiser exigeant. 

Je me laisse aller et le prends par le cou, répondant à la pression de sa bouche, cherchant sa langue avec la mienne. Nous nous frottons l’un à l’autre, un peu gênés d’être assis. La température est montée d’un coup et rapidement mes mains vadrouillent sur lui comme les siennes sur moi. 

Je finis par trouver la braguette de son pantalon, presse ma main dessus quelques instants puis l’ouvre et extirpe prestement sa queue bandée. Je commence à la branler. 

  • Oh bon dieu, grogne-t-il. 

Ce n’est pourtant que le début…. 

Bientôt mes lèvres quittent les siennes pour lécher son gland avec avidité. Puis je l’enserre et descends le long de sa queue, la prenant entièrement dans ma bouche. 

Alors que je le suce vivement tout en caressant ses couilles, une idée me vient. Je fouille mon sac ne quittant sa queue que de cinq doigts. J’en extrais un étui intact et du lubrifiant. 

Je dégage le préservatif de sa protection et l’enfile sur son dard dressé. J’enduis le tout d’une bonne couche de lube. Je sors du roadster par la porte passager et dos à lui, je soulève ma robe exposant mon cul entièrement. 

  • Assez joué, viens m’enculer maintenant. 

Je commence à me doigter avidement pour préparer son passage. 

  • Mais, fait-il interloqué. Tu es folle. 
  • Oui, de ta bite. Et là je la veux dans mon trou étroit. Viens vite. 

Il hésite. Je continue de m’introduire ardemment, ce qui m’arrache de légers gémissements. 

  • Putain ! Mais viens ! Plus tu attends, plus il y a de risques que l’on nous surprenne. 

Mes doigts vont rapidement être insuffisant à me satisfaire. Je m’affale presque entièrement sur la carrosserie en me tortillant. Enfin, il sot du véhicule et s’approche de moi. 

  • Alors comme ça, tu veux que je t’encule ? demande-t-il saisissant mes cheveux à pleines mains en se positionnant derrière moi. 

Son geste me fait relever la tête et me cambrer. Je cesse de me toucher pour le guider entre mes fesses. 

  • Salope, susurre-t-il à mon oreille. 

Je ronronne face à ce macho. Son corps contre le mien, je sens la pression de son membre contre ma rosace. Il me pénètre centimètre par centimètre, m’arrachant des hoquets de plaisir. Je me recule légèrement pour accélérer le mouvement. Il tire sur ma tignasse. 

  • Ne bouge pas. C’est moi qui dirige, ordonne-t-il. 

Il claque ma fesse de sa main libre et continue de s’insinuer dans mes chairs. Je n’ai plus qu’à me laisser aller sous ses assauts, le cul le plus en arrière possible pour mieux le sentir. 

D’abord lentement et de tout son long, il fait d’amples va-et-vient qui m’arrachent de longs soupirs de contentement. Puis, il renforce sa prise sur ma tignasse et saisit ma hanche de son autre main, me maintenant immobile, coincée entre la voiture et son corps. 

Je tourne la tête. Il m’embrasse, tout en me gratifiant de coups de rein de plus en plus violents. Nous haletons et râlons au rythme de ses assauts. Dans un dernier choc, un cri mêlé, des tremblements : nous jouissons. 

Nous restons là cois, un long moment. 

  • Et maintenant, on se le fait ce pique-nique ?, lance-t-il d’un air badin. 

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